1592 - Le crépuscule du samovar
N. Lygeros
Nous dégustions un thé au goût russe
Et son parfum fumé nous rappelait la chaleur du samovar
Mais aussi tous les nôtres vivants et morts dans cette contrée
Où les souvenirs avaient une couleur rouge
Où les justes n’étaient que des ombres
Où les humains existaient encore
Malgré tout.
Fiodor, Léon et les autres étaient toujours présents malgré l’absence
Dans cette mémoire qui souffre après la mort
Dans cette solitude inhumaine
Que bien peu comprenaient
Car bien peu sentaient
Le parfum d’antan
Après le thé.