L’imagination était limitée pour saisir

ne serait-ce qu’une parcelle du monde

des hommes qui traversaient le temps.

Elle le regardait dans le champ

qui se trouvait dans le domaine du château.

Il marchait entre les arbres

au milieu des fleurs

et il contemplait cette merveille de la nature

comme si elle avait toujours été là

alors qu’il savait qui était responsable

de cette existence et de cette vie.

Il ne recherchait aucun point d’équilibre.

Il était hors équilibre en pleine harmonie.

C’était le terme adéquat.

L’Harmonie.

Toutes ces fleurs parmi les arbres

et même ces ceps de vigne

étaient à l’image de son monde.

Il n’y avait pas de séparation,

il n’y avait pas d’équilibre

seulement l’harmonie.

Elle pensa au début que c’était en raison de la biodiversité

mais elle comprit rapidement que ce n’était pas cela.

La raison de sa joie était plus profonde.

Elle finit par comprendre

que l’âme était la profondeur de la vie.

Toutes ces couleurs à différentes hauteurs du sol

n’étaient pas seulement un paysage

mais une sorte d’œuvre d’art.

Elle vivait dans le tableau

qu’il avait peint.

Ainsi elle se posa une autre question.

Dans quelle paysage de tableau

elle aimerait vivre

parmi toutes les œuvres d’art

qu’elle avait dans sa mémoire.

Ce fut une illumination.

Car elle vivait déjà dans la solution de sa recherche.