Il avait une approche plus ouverte quant à l’orchestre. Il aimait incorporer dans son registre des autres instruments qui n’avaient pas leur place dans cette hyperstructure a priori. Il avait conscience de la nécessité du noyau mais il appréciait ces extensions car elles l’enrichissaient. Cela aurait pu être un didgeridoo mais aussi un doudouk. Tous les deux, ils avaient traversé des millénaires et il les respectait aussi pour cette raison.

Âme : Ils ont quelque chose de sacré.

Maître : Pour ces peuples, ils le sont devenus avec le Temps.

Âme : Cette dimension temporelle les sacralise.  

Maître : C’est en aussi en raison de l’Humanité.   

Âme : À cause des génocides ?

Maître : Pas seulement. Ils vivent dans le Temps et ne se contentent pas d’exister.

Âme : Ils ont enrichi son histoire.  

Ce point était fondamental. C’était une œuvre qui avait donné naissance à une vie. C’était pour cette raison qu’ils représentaient une réalité augmentée. Aussi en jouant avec ses instruments, il continuait une tradition qui était compatible avec sa recherche dans le futur de l’Humanité. Elle était sensible à cette stratégie car elle comprenait sa grandeur qui touchait sa foi.