Le monde n’a pas de sens
s’il est clos.
L’ouverture est une nécessité.
Ce n’est pas seulement une question de survie
mais aussi de beauté.
Le monde était polycyclique
car il appartenait au Temps.
Voilà ce qu’elle voyait
non pas dans l’enseignement
mais surtout dans la vie.
Elle avait découvert qu’il était ouvert
grâce à l’éveil.
Auparavant elle pensait
qu’un monde clos était plus contrôlable
et puis elle avait compris grâce à lui
que c’était une faiblesse
vis-à-vis de la barbarie
qui s’emparait facilement de cette proie.
L’ouverture n’était pas seulement une entrée
mais aussi une sortie.
Même les châteaux n’étaient pas hermétiques.
S’ils se fermaient sur eux-mêmes
en cas de siège
c’était bien la preuve qu’ils étaient ouverts.
L’ouverture permettait la fermeture
tandis que la clôture était une restriction.
Elle avait cru que l’oeuvre
était un univers clos
mais l’opus lui avait démontré le contraire.
Il n’était pas ontologique
mais uniquement téléologique.
Il ne représentait pas une nécessité interne.
Il était le résultat d’un processus
qui répondait à des requêtes
qui provenaient de l’Humanité.
C’était un droit de réponse
à une demande de grâce
pour créer de la beauté
et soutenir la vérité.