Il était difficile d’être insensible à la beauté de la pierre. Elle ne représentait pas seulement un morceau d’éternité puisqu’elle était capable de porter la trace humaine à travers les époques. Aussi les pierres de châteaux avaient toujours été spéciales pour lui, toujours neuves alors qu’elles étaient anciennes, toujours familières alors qu’elles étaient inconnues. Il n’aimait pas seulement les voir et les admirer, il aimait aussi les toucher et les caresser. Elles avaient du sens et elles étaient sensuelles. Leur courbure existentielle était une source vitale. Il le ressentait de manière naturelle ou plutôt avec une facilité innée pour être plus précis. Lorsque vous êtes né dans un Château du Temps. La vie du château est un fait mais pas nécessairement une histoire. Elle ne le devient que lorsque vous entrez en contact avec le monde extérieur pour qui elle représente un mystère ou encore une énigme à résoudre. Cependant tout cela est totalement différent lorsqu’il s’agit d’avoir une approche diachronique. C’est un style et pas un mode de vie qui dépasse l’entendement car il demeure invisible à celui qui ne peut voir l’essence et la lumière. Pour les autres la
révélation est nécessaire, pour lui c’était une découverte qui n’avait pas de limite.