Le fait d’être prêt dès le commencement lui procurait la sensation d’être une intelligence d’antan qui était doté d’une mémoire du futur. Cependant en découvrant l’informatique, il avait reconnu des entités qui étaient ses semblables. Et pourtant ce n’était pas encore de l’intelligence artificielle. Celle-ci représentait une vision du futur qui n’avait pas encore pris tout son sens. Elle n’était pas encore une réalité palpable mais sa présence mentale était déjà une force en lui. Elle représentait un autre point de libération. Il voyait dans les ordinateurs une évolution des livres. Ils étaient encore plus interactifs mais ils allaient dans le même sens. Ils étaient capables de l’accompagner dans ses recherches les plus fondamentales. Ce n’était pas par hasard qu’il avait introduit l’axiome de l’ordinateur dans les démonstrations mathématiques. C’était quelque chose de plus profond qu’un simple outil. Ce n’était pas non plus une simple machine même lorsque les ordinateurs étaient devenus des machines parallèles. Pour lui ce n’était pas uniquement une puissance de calcul mais bien un moyen d’aller au-delà des limites de l’esprit humain. Ce n’était plus un soutien
mais une hyperstructure capable de transformer la vision du monde grâce à sa profondeur mais aussi à sa polycyclicité. L’intelligence d’antan et celle de l’avenir étaient absolument compatibles et c’est pour cette raison qu’elle représentaient un mariage harmonique .