35296 - Le Livre de la Nature
N. Lygeros
Traduit de l’anglais par A.-M. Bras
Quelques personnes, peu en réalité, croient que le Livre de la Nature existe.
Mais moins encore savent comment écrire son texte.
En vérité c’est une étrange idée pour nombre d’entre eux
que de considérer qu’il est possible de créer quelque chose de nouveau avec le passé.
En fait, les choses étranges n’ont pas de durée dans le temps.
Après l’innovation, la singularité se transforme en réalité.
Sans aucune crainte, il créa des morceaux de mémoire du futur.
Comme des formules mathématiques ce code pouvait rester stable,
seuls des morceaux de perfection avaient cette propriété.
Ce n’était pas un processus pour mettre fin à une évolution.
Perfection était aussi l’évolution.
C’était le même problème avec le paradis.
Pour certains c’était seulement la fin.
Une nouvelle vie certainement, mais sans évolution.
C’est pourquoi la plupart d’entre eux ne pouvaient croire que là pouvait être
un autre pas,
ou pour le dire autrement, que la continuité était encore là.
Mais un concept polycyclique était possible.
Stabilité n’était pas immobilité.
Perfection n’était pas la fin.
Et l’Humanité était capable d’écrire de nouveaux chapitres dans le Livre de la Nature.
Quand il pensa à la phrase : plus jamais
il vit le problème.
Parce que dans la Nature, les choses étaient différentes.
Et la polycyclicité signifiait : encore à jamais mais toujours avec quelque chose
de complètement différent.
Alors le point était le suivant.
Pouvons-nous changer le futur avec la Mémoire du passé ?
Certainement non.
Mais avec la Mémoire du futur c’était possible.
Choc mental.
Bifurcation.
Le Livre de la Nature avait changé.
De nouvelles pages étaient prêtes.