34938 - La non représentativité du polisario de la population du Sahara
N. Lygeros
Pour être représenté, il faut avoir le choix de sa représentation car celle-ci ne peut pas être imposée. C’est pour cette raison qu’aucune dictature ne peut représenter un peuple. Elle peut bafouer les droits de l’Homme, elle peut le torturer, elle peut le soumettre à sa volonté mais jamais le représenter. Un pouvoir qui s’autoproclame ne représente que lui-même et lorsqu’il prétend décider de faire des élections alors qu’il contrôle de manière autoritaire sans jamais laisser la possibilité d’une expression libre, il ne constitue qu’un élément tactique dans une stratégie barbare qui ne concerne que le territoire et jamais les hommes et les femmes qui souffrent de son emprise dictatoriale. Depuis le commencement de son existence le polisario n’est qu’un outil au service d’une politique fallacieuse. Il n’a aucune volonté de représenter la population du Sahara. Il se sert du prétexte de son existence, pour exploiter des ressources financières et diplomatiques. Le polisario n’est qu’une erreur idéologique en tant qu’entité. Il ne peut convaincre ni le peuple du Sahara, ni la communauté internationale quant à ses objectifs. Il est de plus en plus clair que cette structure se moque bien de l’existence d’un peuple dans cette région. Sa vision ne serait aucunement différente si elle était inhabitée. Aussi sa fonction principale, c’est uniquement capacité à provoquer des frictions locales pour déstabiliser la région. Le polisario n’est qu’un collaborateur de bas-étage car il n’a pas l’envergure d’aller au-delà. Il ne lui est permis de jouer que de manière locale et ce, grâce à un mode de financement caché qui lui autorise seulement de survivre sans vivre réellement afin d’être dépendant de sa source. Il est d’ailleurs intéressant sur le plan stratégique de remarquer que cette structure qui parle sans arrêt d’indépendance d’un peuple, n’est pas capable de l’être elle-même. Le polisario n’a que le statut d’un sous-fifre dans un affrontement qui le dépasse de beaucoup en raison de l’absence de sa représentativité. Le peuple du Sahara sait exactement de quoi il en retourne avec le polisario puisque ce dernier n’a jamais pu être viable en lui-même. Il sait bien que sans financement il aurait cessé d’exister depuis longtemps. Ainsi il n’attend rien de cette structure ni de son entité fantoche. Il a déjà fait son choix démocratique pour le représenter et celui-ci n’a rien avoir avec le polisario. Il est conscient que cette erreur du passé n’est que le résultat d’une manipulation politique qui a pour but de contaminer la région sans se préoccuper de son sort. Le peuple du Sahara qui vit déjà libre dans les Provinces du Sud, a ses propres représentants. Ce point est particulièrement important puisqu’il constitue la preuve vivante de la non représentativité du polisario auprès de celui-ci. De plus, l’évolution de la situation au Maroc comme sa réintégration dans l’Union africaine, montre la voie à suivre pour obtenir des résultats concrets, probants, et fiables. En sortant d’une enclave politique, le Maroc représente une ouverture stratégique avec des perspectives claires et sa reconnaissance sur le plan international ouvre des horizons. Le polisario est une structure du passé qui n’a pas d’avenir car il est dans un état d’urgence qui sans soutien extérieur serait déjà végétatif. Aussi la vision du peuple du Sahara est déjà indépendante de cette entité. En ce sens, il serait bon de le réaliser plus formellement afin de transcender les obstacles et permettre une liberté totale vis-à-vis du polisario. Sa persistance à revendiquer des droits qu’il ne représente pas, montre les limites de son jeu. Le polisario n’est qu’un acteur subalterne qui ne peut prétendre quoi que ce soit sur le plan national et international. Seulement tant que nous ne réalisons pas son caractère superfétatoire, nous lui donnons une importance qu’il n’a pas. Le peuple du Sahara sera définitivement libre que lorsque le polisario aura pris fin car un peuple a besoin de s’exprimer sans avoir peur de représailles barbares. Le peuple du Sahara appartient à l’Humanité et ses Droits appartiennent aux Droits de l’Humanité face à la barbarie.