L’appareil entama sa descente comme si c’était une nouvelle
plongée dans les nuages. Et ceux-ci se préparèrent à
l’accueillir de manière discrète qui touchait les limites de la discrétion.
Le projet Manhattan avait laissé sa trace topologique.
Le soleil brillait différemment à cause de la réflexion sur le blanc nuageux.
Au passage les données s’étaient enrichies.
Et la profondeur négative était désormais un outil pour la profondeur.
Vienne n’était pas encore apparue, et le but était invisible.
Ce n’était pas un problème puisque c’était l’espace normal de la stratégie.
L’atterrissage était simplement une question de temps.
Sous les nuages, il y avait de nouvelles structures avec un riche contenu.
Ainsi ils se préparèrent pour la réunion en raison de l’entente.
La hauteur était celle de la plupart des gratte-ciel.
C’est ce que disait la rétroaction mécanique.
L’appareil volait plus en plus bas
comme s’il voulait éviter une identification externe.
Ainsi le brouillard remplaça les nuages
pour que la protection de sa venue reste intacte.
Et la mission prit corps progressivement
pour qu’apparaisse l’oeuvre de la nécessité qui attendait l’avenir.
Parce que cela arrivait toujours après le passé.
Du moins, c’est ce qu’ils croyaient tous
jusqu’à ce voyage qui changea tout.