20298 - Le message du référendum

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

En tant qu’idée initiale dans le cadre des négociations, le concept du référendum avait du sens puisqu’il a effectué une pression théorique comme contre-mesure. Par la suite, le référendum, avec le non aboutissement à un accord quelconque, est resté en suspens, puisque le texte n’avait pas de base en raison du retrait du FMI et du changement des données. Certains ont même soulevé la question de la légalité, de l’observation du Conseil de l’Europe et d’une action en justice au Conseil d’État. En tout cas, il a été décidé au Parlement grec sur une base de données qui a changé. Si nous oublions son propre coût, il nous faut observer que le problème soulevé n’est plus la clarté du texte qui avait un certain sens au début, mais son interprétation. Et là intervient le cadre de l’isomorphe. Parce que même pas le cadre légal publique n’est une difficulté sérieuse, ainsi que nous l’avons vu pour les négociations qui avaient été très proches d’une somme équilibrée. Mais nous voulons tous une restructuration de la dette, qui n’a pas eu lieu dans les négociations précédentes. Aussi, nous voulons tous rester dans l’Union européenne et la zone euro. Par conséquent, ce n’est pas le référendum en lui-même qui est important, mais le message que nous envoyons avec lui. Là-dessus, nous devons nous coordonner et nous concentrer. Car l’essentiel est de savoir comment nous allons continuer les négociations nécessaires après le référendum, parce que la Grèce sera toujours là, quelle que soit la suite. Le message du référendum doit donc être clair pour les autres Européens, et pas seulement entre nous.