« Bien merci de ta lettre,
qui m’a fait bien plaisir
arrivant tout juste au moment
où j’étais encore abruti par le soleil
et la tension de mener une assez grande toile. »

Dans son travail de préparation
Vincent était toujours à la recherche
d’un équilibre même instable
que lui procurait bien souvent
les lettres de son frère Théo.
Il était sensible à sa présence
comme si ce dernier
se trouvait par-dessus son épaule
au moment où il donnait
ses premiers coups de peinture
sur la toile encore vierge.
La tension de Vincent était aussi une forme de trac
qui s’empare de tous les artistes
qui ont du talent
mais aussi la volonté
de se dépasser pour les autres.