M-classification
Ν. Λυγερός
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Dans ce travail, il est plus profitable que dans tout autre de reconsidérer incessamment sous de nouveaux aspects comme étant irrésolues, des questions tenues pour résolues. Ludwig Wittgenstein
1. L’intelligence existe. (au sens de Platon)
1.01 Pour la théorie du quotient intellectuel, l’intelligence est une observable. (au sens de Heisenberg)
1.1 Le quotient intellectuel mesure l’intelligence dans les domaines suivants : mathématiques, sciences, philosophie et lettres.
1.2 Le terme intelligence de (1) s’identifie avec celui de (1.1) via la méthode de l’isomorphisme. (au sens de Sidis)
1.3 Il existe une classification normée de l’intelligence; elle correspond à l’échelle du quotient intellectuel.
1.31 Cette classification normée mesure non seulement la vivacité mais aussi la puissance de raisonnement
.
1.4 Dans l’échelle du quotient intellectuel, il existe des changements de phase critiques qui correspondent à des aspects qualitatifs.
L’humanité a toujours pressenti qu’il devait exister un domaine de questions où les réponses sont – a priori – groupées symétriquement selon une configuration régulière et close. Ludwig Wittgenstein
2. Les valeurs fondamentales des changements de phase critiques sont égales à : 1/1000, 1/1000000, 1/1000000000 (au sens de la rareté) i.e. 150, 176, 196 au sens du quotient intellectuel.
2.01 Les aspects qualitatifs de ces valeurs fondamentales correspondent, de manière suffisante mais non nécessaire, respectivement aux notions de : surdoué, génie et génie universel.
2.1 Le surdoué est une singularité dans la variété cognitive de l’humanité.
2.11 Un mouvement aléatoire même s’il obéit à des règles élémentaires peut produire une structure complexe (principe d’auto-organisation). Ainsi, via des processus locaux, il existe une solution globale même sans connaissance globale.
2.12 Cependant, même infinie, une connaissance locale ne conduit pas nécessairement à une connaissance globale et ceci implique la nécessité d’une abduction créative.
2.2 Le génie est une singularité générique dans la variété cognitive de l’humanité.
2.21 Le génie est un surdoué créateur.
2.211 L’acte créateur, via la pensée, est la condition sine qua non de son existence.
2.22 Pour la dynamique cognitive, le génie est un point attractif.
2.3 Le génie universel est une singularité essentielle dans la variété cognitive de l’humanité.
2.31 Le génie universel est un génie dont l’existence, via son œuvre, transforme l’humanité.
2.32 Pour la dynamique cognitive, le génie universel est un point super-attractif.
2.33 Le génie universel est nécessairement altruiste.
Surtout, ne pas se soucier de ce qu’on a un jour écrit. Surtout, commencer toujours par une pensée neuve, comme si absolument rien n’avait encore eu lieu. Ludwig Wittgenstein
3. Archétypes de surdoué, génie et génie universel : Achille, Ulysse et Prométhée.
3.1 Paradigmes de génies : Champollion, Chomsky, Descartes, Feynman, Galois, Hawking, Newton, Nietzsche, Ramanujan, Voltaire et Wittgenstein.
3.2 Paradigmes de génies universels : Archimède, Aristote, Dostoïevski, Einstein, Galilée, Goethe, Leibniz, Pascal, Socrate et Vinci.
À première vue, il semble que ce qui donne à la pensée son caractère singulier, c’est qu’il s’agit d’une suite d’états mentaux, et il semble que ce qui est curieux et difficile à comprendre à propos de la pensée, ce sont les processus qui se déroulent dans le medium, processus possibles seulement dans ce medium. Ludwig Wittgenstein
4. Il existe des corrélations entre la notion d’intelligence et celles de culture, pensée et découverte lorsque celles-ci sont extrêmes.
4.1 Si le quotient intellectuel est supérieur à 150, nous constatons une corrélation entre intelligence et culture. Comme si à partir de cette valeur l’individu se devait d’utiliser un substrat intellectuel enrichi.
4.1.1 Les tests verbaux, non limités dans le temps, sont efficaces pour mesurer cette corrélation.
4.1.2 Ces tests permettant l’accès à la connaissance encyclopédique, leurs aspects culturels ou la projection de l’activité mentale de leurs créateurs ne peuvent en aucun cas être négatifs. Car de cette manière, la difficulté culturelle apparente se transforme en une difficulté heuristique.
4.2 Si le quotient intellectuel est supérieur à 160, nous constatons une corrélation entre intelligence et pensée. Comme si à partir de cette valeur l’individu pouvait mener de front : rapidité de l’intelligence et puissance de la pensée.
4.2.1 Les tests spatiaux et numériques, non limités dans le temps, sont efficaces pour mesurer cette corrélation.
4.2.2 Intelligence et pensée sont différentes : l’une est innée et fluide, l’autre est acquise et cristallisée.
4.2.3 Nous pouvons apprendre à penser, non à être intelligent.
4.2.4 Les tests rapides mesurent l’intelligence simple et les tests non limités dans le temps mesurent la pensée complexe.
4.2.5 L’intelligence est une matière première que la pensée structure.
4.2.6 La pensée est le langage de l’intelligence.
4.3 Si le quotient intellectuel est supérieur à 176, nous constatons une corrélation entre intelligence et découverte. Comme si à partir de cette valeur l’individu éprouvait la nécessité d’utiliser son intelligence pour découvrir.
4.3.1 Seuls les tests extrêmes ont la capacité de mesurer cette corrélation.
4.3.2 L’esprit de synthèse engendre la nécessité de création.
4.3.3 La découverte est la finalité de l’intelligence.
La voie que j’ai parcourue est la suivante : l’idéalisme isole du monde des hommes en tant qu’êtres uniques; le solipsisme m’isole moi
seul; et je vois en fin de compte que j’appartiens moi aussi au reste du monde; d’un côté, il ne reste donc rien, de l’autre, le monde en tant qu’être unique. Ainsi l’idéalisme, rigoureusement développé, conduit au réalisme. Ludwig Wittgenstein
5. Le groupe est supérieur à l’ensemble de ses éléments.
5.1 La conscience de la rareté des singularités cognitives implique la nécessité d’une structure.
5.1.1 De l’ensemble des éléments émerge une structure de groupe. (au sens de Galois)
5.2 La topologie du groupe est neuronale. (au sens de Changeux)
5.3 À l’instar de la théorie des faisceaux, dans le groupe, chaque élément éclaire les autres. (au sens de Grothendieck)
5.3.1 La combinaison d’abstractions algorithmiques se transforme dans le groupe en une abstraction globale.
5.3.2 La synergie du groupe engendre un rayonnement global et unifié.
5.3.3 Ce rayonnement, via une transgression gnoséologique, génère une heuristique.
5.3.4 Cette heuristique est un paradigme de raisonnement non uniforme. (au sens de Hofstadter)
5.4 Le groupe est hyper-chargé en g. (au sens de Spearman)
5.5 Le groupe est un lieu de brainstorming.
5.5.1 Si le groupe atteint une masse critique alors il devient un lieu de créativité et de découverte.
5.6 Le caractère générique du groupe entraîne son universalité.
5.7 Du point de vue ontologique, la mémoire du groupe est auto-similaire. (au sens de Mandelbrot)
5.8 Si le groupe est prométhéen alors c’est un modèle de l’humanité.
5.9 La notion de groupe s’identifie à celle de société.
Ce livre est écrit pour qui est disposé à recevoir avec faveur l’esprit qui l’anime. C’est un esprit autre que celui du large courant de la civilisation européenne et américaine au sein duquel nous nous trouvons tous. Celui-ci s’extériorise en un progrès, en une construction de structures toujours plus étendues et plus compliquées; celui-là, l’autre, dans un effort pour clarifier et percer à jour toutes structures. Celui-ci veut appréhender le monde par sa périphérie – dans sa diversité; celui-ci en son centre – son essence. Ludwig Wittgenstein
6. La société est un système mental.
6.1 La société est une structure ouverte. (au sens de Eco)
6.2 La société est pluridisciplinaire et ce, en accord avec 1.1.
6.3 La société suit le précepte téléologique. (au sens de Checkland)
6.4 La société est conçue comme un centre de recherche dont les buts principaux sont :
6.4.1 L’étude de l’intelligence. (au sens de Jensen)
6.4.2 L’étude de la complexité.
6.4.3 L’étude des fondements gnoséologiques.
6.4.4 L’étude des processus irréversibles. (au sens de Prigogine)
6.4.5 La reconnaissance de motifs via une perception globale.
6.4.6 La recherche de l’isomorphie de concepts, de lois et de propriétés émergentes. (au sens de Bertalanffy)
6.4.7 La recherche d’invariants conceptuels. (au sens de Lambert)
6.4.8 La création de modèles cognitifs génériques via les mathématiques.
6.4.9 La création de paradigmes via la formalisation linguistique. (au sens de Kuhn)
6.5 La société suit le précepte du globalisme. (au sens de Checkland)
6.5.1 Son approche est holistique.
6.6 La société est une métapreuve existentielle du facteur g.
6.7 L’œuvre crée l’être.