24466 - La symphonie de pierre et le Tsumego

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

La science-fiction était l’existence
pour ceux qui ne pouvaient pas voir
comment était le monde réel.
La plupart voyaient le tableau
sans rien connaître de la matrice.
Ils voyaient des vecteurs partout
sans prendre conscience de l’existence des tenseurs.
Mais quel sens avaient les indicateurs
si les engrenages n’existaient pas
sauf si l’horloge était individuelle.
Il en allait de même pour le cerveau.
Qui pouvait comprendre le petit problème
à moins de le vivre de près.
S’il n’avait pas le même niveau.
Le quotient intellectuel ne montrait que ce qui paraissait
il n’expliquait rien à celui qui ne savait pas.
Et la mesure ne parlait pas des échelles.
Les pierres avaient le même poids
leur structure seulement était importante
et seul l’ensemble l’était.
C’était pareil pour les neurones.
Au moins pour ceux qui en faisaient usage.
Même avec cent milliards
la différence qui faisait la différence
était le mode d’interface.
Et la topologie cérébrale ressemblait
à une symphonie de pierre.
Alors on entendit le Tsumego.